Pourquoi les gabonais n’ont pas suivi le mot d’ordre de grève ?

Publié le par ADNAND

Pourquoi les gabonais n’ont pas suivi le mot d’ordre de grève ?
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le 15/09/2009 à 01:51vu 315 fois2 nombre de réactions
Info non vérifiée par la rédaction du Post.

 

Chers Compatriotes,

 

Cela a été mille fois dit depuis toujours et surtout depuis ces élections présidentielles du 30 août dernier, les gabonais ont compris qu’ils ne serviront plus jamais de chaire à canon, pendant que les inspirateurs de ces mouvements sont dans l’ataraxie la plus totale, souvent hors du pays : Ce ne sera pas ces derniers qui paieront leurs journées de travail non effectuées…

 

Plus que de se demander comment mettre les gabonais dans la rue, il serait judicieux à nos hommes politiques de penser, vraiment et en profondeur, à leurs rôles dans la démocratie gabonaise. Oui car elle existe aujourd’hui cette démocratie.

 

En effet, cette démocratie s’est démontrée par la gestion du pays par le feu Président Omar Bongo, puis par la gestion de la transition, ensuite par les résultats issus du processus électoral que le monde entier attendait avec des superlatifs guerriers, mais il n’en fut rien : Les gabonais sont restés gabonais et non pas ivoiriens ou autres. Certes il y a eu des manquements, des remarques, observations et contestations, mais dans quel pays n’y en a-t-il pas au sorti d'élections ? Jetons un œil du cotés des élections du Parti Socialiste français…

 

Même si comparaison n’est pas raison, que l’on  ne demande pas aux gabonais d’atteindre le niveau de démocratie des États-Unis ou de la France, en seulement 50 ans, même si nous y travaillons chaque jour !

 

Ensuite, nos hommes politiques doivent comprendre que le gabonais est mûr et intrinsèquement démocrate. De ce fait, il veut que "chacun soit à sa place" et qu’il y démontre sa compétence :

  • Le Président de la République : En faisant avancer le Gabon dans l’amélioration de des conditions de vie des gabonais ;
  • Le Premier Ministre : En ayant un gouvernement de compétents, avec des objectifs clairs et justifiables aux yeux de la population ;
  • Les assemblées et instances républicaines : En jouant leur rôle de contrôleurs/catalyseurs de l’action du gouvernement ;
  • L’opposition : En ayant une posture d’alternative par des propositions constructives pour le Gabon ;
  • Le peuple : En continuant simplement d’être des gabonais, ces hommes et femmes qui ont su montrer qu’être peu nombreux n’est pas une faiblesse, mais une vertu : « Donnez-moi (seulement) cent soldats et je ferrai ma révolution ».

 

Donc, Messieurs nos Dirigeants (Président Elu ou Opposants), vous n’avez pas droit à l’erreur, les gabonais (et le monde) vous regarde : On vous donne 2 ans pour savoir si vous aimez réellement ce pays autant que nous autres !

 

A défaut, et ce ne sera pas parce qu’une quelconque personnalité (opposant mal battu ou autre) qui nous l’aura demandé, je puis vous affirmer que vous verrez l’expression citoyenne des gabonais : Je vous le promets ! Le gabonais sait s’exprimer par tous les moyens possibles (...) et il sait se faire entendre.

 

« Le peuple a les dirigeants qu’il mérite ».

Nous avons voulu, au sorti de la colonisation, l’émancipation et la maîtrise de la connaissance des choses du monde, c’est un acquis aujourd’hui. Nous voulons maintenant le développement et le bien-être de chaque gabonais. À chacune de ces étapes, nous avons choisi, pour ce faire, des dirigeants qu’il nous fallait.

 

L’occasion est trop historique pour que nous la rations, nous nous devons donc d’être responsables.

 

Maintenant, au travail gabonaises et gabonais, et confortons le fait que ce pays est bien l’eldorado de l’Afrique.

 

« Gabon, mon Gabon »

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