le Gabonais, souviens toi "Le chien aboie la caravane passe"

Publié le par ADNAND

 

 

 

 



Tous les gabonais sans se voiler la face, peuvent en tout âme et conscience se faire une idée précise de ce qui plane aujourd’hui dans notre pays, et ce, depuis l’implantation des occidentaux.

Que ceux qui parlent, gémissent dans leur case etc.., et de ne citer la fameuse phrase d’Omar Bongo, puisqu‘il a travaillé au compte de la France, et tel que vous l‘avez énumérez : « le chien aboie la caravane passe ». Il faut partir du principe individuel et collectif pour appréhender cet adage. Je me permets d’évoquer cet aspect élémentaire du monde des adages, car au fil des ans, il a su se servir et bâtir un tissu de mensonge à qui beaucoup ont cru et d’autres ont pris peur d’exprimer leur idée ouvertement dans la place publique.

En effet, le système PDG, diamétralement opposé à la réalité de notre peuple et à ses péripéties, a instrumentalisé des adages pour des causes dont connait la faillite intellectuelle de nos élites.

Lorsque le système se réfère à cette maxime populaire et exécutoire, selon laquelle, « le chien aboie la caravane passe ». Elle n'est pas extériorisée uniquement et pas davantage. Ce que l’on ignore, c’est que elle est restée enfoui dans la mentalité de notre peuple et a suscité une démarche suivie de moyens stratégiques par ce même système, dans le but de détourner les gabonais de leur réalité quotidienne, de créer la peur.

Au fait, cette manière d'agir en vue d'obtenir un résultat reposant sur l'organisation et le contrôle du peuple gabonais, a été une méthode de répression exercée en entravant leur liberté d'expression, donc à terme se devait d’être assujetti au régime, ce qui contrairement au passé, n’a pas changé. Bien avant l’annonce de celui qui deviendrait par choix illicite le troisième président du Gabon. Les mêmes moyens de répressions sans de voiler la face, se sont reproduits.


En suivant de fond en comble cette organisation mafieuse, dirions nous totalitaire et savamment orchestré par la France Afrique à la veille des élections présidentielle au Gabon. Il s’avère que certains gabonais, du moins ceux qui ont voté massivement, on cru en découdre une bonne fois pour toute la fin des manigances politiques, à la fin d’un régime qui les a édulcoré pendant les 42 dernières années du règne Bongoïste.

 

Ce dont moi je sais et non des moindres. C’est qu’il existe une méconnaissance de notre pays qui s‘est installée au fil des années, à des méthodes de corruption et de répressions du système, ceci, en dépit de l’histoire politique qu’on nous a rabâché tout le temps dans les oreilles. En dépit de nos traditions dont la formule avait été modifiée par l’apprentissage du savoir venue d’ailleurs, de notre manière d’être. En dépit des rapports qui se sont tissés avec les autres, les gaulois, explorateur et décideur de nos biens par la complicité de nos rois nègres. Cette méconnaissance nous la payons aujourd’hui, à force de lire la bible et de prier le bon Dieu, ils ont commencé et continue d’exploiter ce qui en principe devait et doit nous revenir de droit. Bref !

Qu’avions nous pas essuyé comme « mur de honte perpétuelle » enclenchée par des formules quasiment mirifiques au cours des années bongoïste. N’est il pas vrai, ce bon sens qui dit « quand un gabonais va à la chasse, tout le village partage le gibier ». Encore là se présente, une malversation apparentée par le système mise en place par Bongo et ses sbires et dont Bongo 2 allias Mr l’émergent s’en sert pour mieux faire disparaître le Gabon de la carte.

 

Cet adage est de prime abord agencé de bon sens. Mais lorsqu’on vous apprend l’histoire des biens mal acquis dont la cour de cassation de Paris a refoulé. De qui se moque t-on au Gabon ? En quoi voyez-vous dans cet adage une once de solidarité nationale ? On donne l’illusion que nous sommes solidaires. Hélas, non ! Il existe appropriation frauduleuse, d’une minorité de gabonais, conscient de l’avenir du pays, qui trahissent et s’accaparent des richesses du Gabon, dont tout le monde devait bénéficier et reconstruire le pays, auquel on a clamé qu’il était béni des Dieux.

Admettons le cas d’une reconstruction soit ! Si le moment est venu par ces années de révoltes du dit et du on dit. Je conseillerai alors à la communauté gabonaise d’où qu’il se trouve, de ne pas perdre confiance de ce qui vient de se passer. Nous n’avons pas été préparés de ce calme apparent après les élections, ce qui sera l’excuse. Mais que dirions-nous à nos enfants ? Lorsque nous verrrons les vagues du chaos boulverser en toute violence notre pays.

Donc en partageant l’avis de tous ceux qui veulent œuvrer pour le Gabon. L’idéal en dehors de tout effort personnel que nous devons mettre en place. Il ne s’agit pas d’une simple formalité de s’engager à un combat, si l’on n’est pas engagé soi-même dans son mental. En penssant à des intérêts personnels pour un objectif collectif, ce n‘est pas cela être engagé politiquement et digne de la raison commune. Il ne serait pas de bonne guère d’assister au vent du changement, il ne faut pas agir parce que les autres le fond. Il faut se dire, si le Gabon était l’Algérie, n’allons nous pas réagir pour libérer notre pays ?

 

Alors je terminerai par cet adage assez convaincant et dont les solutions peuvent se trouver assez vite. «  Aux armes citoyen, notre combat est double, nos ennemis sont d’abord nous-mêmes » Une fois nous saurons nous débarrassé de cette stupeur qui nous détourne de la réalité fondamentale, car vitale pour la stabilité de tous les gabonais. Vous verrez très vite que l’ennemi du gabonais c’est lui-même et celui du trottoir d’en face.

 

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