Correspondance à une Compatriote sur Ali Bongo Ondimba

Publié le par ADNAND

Correspondance à une Compatriote sur Ali Bongo Ondimba
Réseau :
Mondial
Date :
samedi 31 octobre 2009
Heure :
13:50 - 16:50
Lieu :
Monde Gabon
Description 

Je t'ai bien dit que je ne le juge (Ali). La vérité c'est qu'il n'a pas le pouvoir, la sagesse d'un homme d'état. Il n'est pas en poste de Président pour le bien de tous les gabonais. Il est là parce qu'il défend les intérêts de la France et en contrepartie « des biens mal acquis » qui ont fait l'objet de plusieurs diffusions médiatiques lorsque Bongo père était vivant. C’est ce qui fait de lui le Président du Gabon sous le pacte de la France. En gros c’est un Président de la coalition. Car Bongo I, a dépensé des sommes faramineuses, il s’est préparé d’avance dans un choix délicat, d'une part pour sa famille et d'autre part pour le Gabon, en gros un dilemme.

De ce point de vue, les mobiliers qui sont en France nécessitent un certain entretien. Et donc Ali n’ayant pas eu le choix de les perdre et d’éviter que cette richesse soit remboursée au peuple gabonais, puisque c’est un héritage commun aux gabonais. Il a fait son choix occulte avec ses sbires occidentaux, celui de préserver ses mobiliers et de continuer à piller l’argent du Gabon en vue de les entretenir et de gagner un peu plus de temps. 

Mais là où le bas blesse, ces mobiliers, il faut payer les impôts et aussi les entretenir de temps à autre et au nom de quel argent ? De l’argent du contribuable gabonais. C'est-à-dire au Gabon ils vont t’inventer une histoire au gouvernement par un décret soulignant que tous les salariés devront payer une taxe de. En réalité elle servira de cagnotte à payer les hommes de ménages pour l'entretiens de ses biens immobiliers en France et à rembourser ou de payer quelque chose qui n’aurait pas profité à ces simples fonctionnaires gabonais.

Un exemple patent, pour faire bonne figure et aux engagements qu’il a tenu lors de ses campagnes auprès des gabonais. Il s’arrange à diminuer le salaire des ministres non seulement qu’il nomme, mais aussi à imposer un certain nombre de choses tenues secrètes. Rien ne nous dit pas, ce qu’il fera du reste d'argent déduit de ces salariés. Pour faire preuve de bonne figure, la réalité est qu'il nous auraient annoncé le chiffre exact des dépenses faites lors de la campagne présidentielle qui vient de s’achever. 
Curieusement, il se permet de demander aux ministres nouvellement désignés de déclarer leur bien. S’il voulait imposer un esprit accès sur l'option de la transparence dès le départ, on lui aurait reconnu la fibre d’un démocrate. Hélas, cela devait se faire transparaitre au commencement des urnes. Ce n’est pas en étant Président à la tête d’un pays d’un million et quelque poussière d’habitant qu’il croit maitriser la donne.

Et comme je l’ai expliqué plus haut. Il n'est pas en poste de Président pour le bien de tous les gabonais. Il est là parce qu'il défend les intérêts de la France et en contrepartie « des biens mal acquis » qui ont fait l'objet de plusieurs diffusions médiatiques lorsque Bongo père était vivant. 

Volài donc le cercle vicieux qui permet à la France d’un côté d’acheter notre pétrole à moindre coût, et de ruiner le Gabon par l’intermédiaire d’Ali Bongo Ondimba.

En fait si tu veux, lui étant sous les rouages d'un système qui a toujours confondu l'argent de famille et les biens de l'Etat gabonais donc du peuple, il en a donc profité de l'occasion de forcer le pouvoir parce que la France a voulu maintenir le cape entre elle et le Gabon et de trouver celui qui pouvais finalement faire en sorte que leur intérêts soit préservé. 

Ce démontre du coup d'Etat électoral. Pourquoi les résultats ont tardé à être révélé aux gabonais ? Pour un passage en coup de force, il a utilisé les instruments comme les bérets rouge pour barricader libre ville sous l'autorité et pourtant des français qui le savait largement perdant. 

Donc il fallait trouver d'autres stratégies pour lui donner vainqueur, non pour la majorité des gabonais, mais pour un petit poignet qui le soutenait et aussi de la France qui a tout fait pour le maître au pouvoir. 

Au final, Ali est un président dont les ordres lui sont commandités par la France, d'où on te parle de la France Afrique, c'est à dire enrichir les pays riches et appauvrir le Gabon. Tu verras qu'au bout de son mandat, la France va tout faire pour le reconduire, ce qui veut dire, le vote des gabonais n'a pas lieu d'être. Et nous ne comptons pas du tout pour la France. Voilà la vérité, et c'est pour cela que je doute de ses capacités à diriger le Gabon, car tout avec lui, c'est le coup de force.

Alexandre ONDO NDONG
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